UKA : Revue de presse du Mercredi di 11/10/2023

En jour­naux parus ce mer­cre­di 11 octo­bre à Kin­shasa trait­ent large­ment dans leurs colonnes les infor­ma­tions sur le proces­sus élec­toral, notam­ment la cam­pagne élec­torale pré­coce dénon­cée par le CSAC.

La Tem­pête des Tropiques :

« Cam­pagne élec­torale pré­coce : Indigné, Chris­t­ian Bosem­be promet des sanc­tions »

Au cours d’un point de presse tenu hier mar­di 10 octo­bre au Cen­tre D’é­tudes pour l’Ac­tion Sociale (CEPAS), à Kin­shasa, le Prési­dent du Con­seil supérieur de l’au­dio­vi­suel et de la com­mu­ni­ca­tion (CSAC), s’est dit indigné de con­stater la cam­pagne élec­torale avant l’heure dans les médias con­go­lais et sur les réseaux soci­aux, sans compter des affich­es et autres pan­neaux géants, rap­porte La Tem­pête des Tropiques. Par rap­port au con­texte sociopoli­tique actuel, «il faut de la rigueur», a promis Chris­t­ian Bosem­be, soulig­nant que des sanc­tions n’hésiteront pas de tomber en cas de récidive, fait savoir le tabloïd. Il ajoute que le numéro 1 du CSAC déplore, en out­re, des attaques per­son­nelles dans le chef de cer­tains can­di­dats, des impu­ta­tions dom­mage­ables et autres anti­valeurs.

« La cam­pagne n’est pas encore lancée, mais les médias sont déjà dedans, voire la chaîne nationale, RTNC », pour­suit le prési­dent du CSAC, tirant égale­ment les oreilles de ceux qui s’adon­nent à pub­li­er des numéros leur accordés par la Com­mis­sion Elec­torale Nationale Indépen­dante (CENI), sans oubli­er des pas­teurs can­di­dats qui le font dans leurs églis­es avant de bal­ancer les images sur les réseaux soci­aux, des jour­nal­istes can­di­dats ou encore des musi­ciens qui versent dans la cam­pagne de l’un ou l’autre can­di­dat. Face à toute cette réal­ité, le Con­seil supérieur de l’audiovisuel et de la com­mu­ni­ca­tion (CSAC) invite les uns et les autres au respect de la loi de la République et promet de sanc­tions aux chaînes qui con­tin­u­ent à dif­fuser les mes­sages de cam­pagne dans leurs pro­grammes, pré­cise pour sa part L’Avenir. Dans ses pro­pos, Me Chris­t­ian Bosem­be a appelé les acteurs poli­tiques à se réserv­er et à atten­dre la cam­pagne élec­torale quand elle sera lancée offi­cielle­ment pour que cha­cun puisse ren­con­tr­er sa base et présen­ter son pro­jet de société à la pop­u­la­tion, note ce quo­ti­di­en. Au cas con­traire, prévient le prési­dent du CSAC, les médias ou même l’au­teur de la cam­pagne élec­torale pré­coce seront traduit en jus­tice, relève Le Poten­tiel. D’après ce jour­nal, Chris­t­ian Bosem­be a indiqué que les élec­tions ne peu­vent pas être un motif de déchire­ment ou un évène­ment apoc­a­lyp­tique. Le pays ne se résume pas aux élec­tions et celles-ci ne définis­sent pas un Etat. Et, La Prospérité de com­menter : « nous recom­man­dons vive­ment aux dif­férents can­di­dats d’avoir un com­porte­ment respon­s­able pen­dant la cam­pagne élec­torale et surtout, de sign­er solen­nelle­ment un pro­to­cole d’accord dans lequel ils s’engageront à respecter les résul­tats et employ­er les moyens légaux pour résoudre d’éventuelles con­tes­ta­tions élec­torales notam­ment, en recourant aux tri­bunaux élec­toraux qui devront enten­dre les con­tes­ta­tions sus­cep­ti­bles de sur­venir à l’issue des élec­tions ». Enfin, Con­go Nou­veau rap­pelle les assur­ances de la Com­mis­sion élec­torale nationale indépen­dante (CENI) quant à la tenue effec­tive de ces élec­tions. Des agents élec­toraux sont for­més presque chaque semaine. Lors d’une con­férence de presse tenue il y a quelques semaines, Denis Kadi­ma a promis et rap­pelé que son insti­tu­tion tien­dra parole, fait savoir le tri heb­do­madaire.« Le bureau que je dirige ne con­naît pas le mot glisse­ment », avait ras­suré le prési­dent de la CENI. Mais pour Con­go Nou­veau, « une chose reste : tenir les élec­tions relève d’un vrai mir­a­cle pour la Com­mis­sion élec­torale nationale indépen­dante. Car, cer­tains pesan­teurs poli­tiques, il y a surtout le volet sécu­ri­taire qu’il faut red­outer. Et cela, avec la reprise des com­bats dans le Nord-Kivu entre les mou­ve­ments de résis­tance locaux, les Waza­l­en­do con­tre les rebelles du M23 ».

Samuel KABASELE, UKA, L3 SIC

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