Jem'ah Association : Sensibilisation des élèves de l'école La main ouverte sur le harcèlement en milieu scolaire

*sen­si­bil­i­sa­tion sur le har­cèle­ment en milieu sco­laire*

Jem’ah Asso­ci­a­tion a sen­si­bil­isé les élèves de l’é­cole La main ouverte de Kasavubu, sur le har­cèle­ment en milieu sco­laire,  ce jeu­di 19 sep­tem­bre.

 *A. Déf­i­ni­tion des mots* 

    *_*1. _Harcèlement :_*_* 

* c’est une vio­lence répétée qui peut-être ver­bale, physique ou psy­chologique.

* C’est une forme de dis­crim­i­na­tion, tout com­porte­ment physique ou ver­bal indésir­able, dérangeant qui choque ou hum­i­lie.

Har­cèle­ment peut-être fondé sur la race , la couleur, la reli­gion, le sexe, l’o­rig­ine nationale, l’hand­i­cap…

Il existe plusieurs types d’har­cèle­ment à savoir :

- Har­cèle­ment moral : ayant trait aux pro­pos dérangeant répétés tenus à l’é­gard d’une per­son­ne ou un groupe de per­son­nes. Un com­porte­ment répété pou­vant entraîn­er pour la per­son­ne qui les subits une dégra­da­tion de sa con­di­tion de vie.

- Har­cèle­ment à l’é­cole : subit en milieu sco­laire

- Har­cèle­ment pro­fes­sion­nel : subit dans le milieu de tra­vail

- Har­cèle­ment sex­uel

- Har­cèle­ment de rue

- Har­cèle­ment physique : ayant trait aux vio­lences physiques

- Cyber­har­cèle­ment : qui se passe sur l’in­ter­net.

 *_2. Har­cèle­ment sco­laire qu’est-ce ?_*

 C’est toute forme de vio­lence qui se passe à l’é­cole. Un élève est vic­time de har­cèle­ment sco­laire lorsqu’il subit de manière répétée des vio­lences ver­bales, morales ou physique de la part d’un ou de plusieurs autres élèves voire aus­si auprès d’un encadreur.

Ces actes de vio­lence sont par exem­ple des insultes, des moqueries, des brimades, des rejets d’un groupe, des bous­cu­lades , des coups, des vols, mes­sages injurieux à répéti­tion.

Très sou­vent ce har­cèle­ment entraîne une dégra­da­tion des con­di­tions de Vie, un isole­ment observé chez la vic­time, elle subit une sorte de pres­sion et se sent plus petite, faible physique­ment ou morale­ment et se trou­ve dans l’in­ca­pac­ité de se défendre. une dégra­da­tion qui se man­i­feste par l’anx­iété , la chute de résul­tat sco­laire, la dépres­sion.

 *__3. Sensibilisation__ :* 

* C’est l’ac­tion de sen­si­bilis­er, de con­sci­en­tis­er, de ren­dre sen­si­ble, récep­tif, atten­tif à quelque chose pour lequel on ne man­i­fes­tait pas d’in­térêt aupar­a­vant ou pour une chose que les gens ne con­nais­sait pas dans le but de réveiller leur con­science.

* C’est une action qui con­siste à vul­garis­er l’in­for­ma­tion, à informer des per­son­nes de cer­tains sujets, risques ou enjeux afin qu’elles puis­sent agir en con­nais­sance de cause.

La sen­si­bil­i­sa­tion vise à trans­met­tre un mes­sage fort qui trans­forme les com­porte­ments ou Impact sur les com­porte­ment , elle a pour final­ité de redonner une mod­i­fi­ca­tion com­porte­men­tale, une adap­ta­tion à un com­porte­ment nou­veau, des pra­tiques nou­velles ou une atti­tude face à une sit­u­a­tion don­née.

 *_B . Sen­si­bil­i­sa­tion sur har­cèle­ment en milieu scolaire_* 

Ici , il est donc ques­tion de con­sci­en­tis­er, ren­dre acces­si­ble les infor­ma­tions sur les vio­lences répétées dans les écoles, informer suff­isam­ment sur ces actes pour prévenir et éviter tout actes indésir­ables qui touche à la vie d’un élève ou groupe d’élèves , à son estime de soi ou des autres col­lègues.

Il est donc d’une impor­tance très cap­i­tale de dénon­cer ce har­cèle­ment dans les écoles, d’en par­ler pour être sec­ou­rue, aider et accom­pa­g­n­er .

Voilà pourquoi une journée nationale de lutte con­tre le har­cèle­ment est organ­isé le 9 de chaque année au mois de novem­bre.

Ini­ti­er dans le but de sen­si­bilis­er la com­mu­nauté éduca­tive aux phénomènes de har­cèle­ment dans le milieu sco­laire, une occa­sion de rap­pel­er com­bi­en le préven­tion et la lutte con­tre le har­cèle­ment sont fon­da­men­tales pour per­me­t­tre aux élèves d’avoir une sco­lar­ité épanouie dans le cadre de la pri­or­ité don­née au bien-être.

Pour ce qui est des vic­times, non vic­times ou encadreurs ; il est essen­tiel de savoir regarder, écouter et afin par­ler pour dire dénon­cer les actes d’har­cèle­ment.

Ils est alors deman­der aux adultes ; par­ents comme enseignants de créer les con­di­tions essen­tielles, un envi­ron­nement sain pour que l’am­biance, la sur­veil­lance et la préven­tion de tout com­porte­ment nuis­i­ble ne règne en milieu sco­laire

Cet acte per­me­t­tra de main­tenir un équili­bre rela­tion­nel et édu­catif entre les élèves, encadreurs ain­si que les par­ents des élèves.

Tout les adultes doivent agir ensem­ble pour prévenir et com­bat­tre le har­cèle­ment sous ses divers­es formes pos­si­bles.

La respon­s­abil­ité est partagée en terme de préven­tion mais aus­si d’aide en cas de dif­fi­culté.

Il faut s’en­gager donc à informer les élèves sur:

. Les risques liées à l’u­til­i­sa­tion des nou­veaux médias qui s’avèrent être l’une des caus­es

. Le respect de la vie privée et du droit à l’im­age de leurs cama­rades de classe

. L’im­por­tance de la cul­ture d’en­traide , du bon sens, du respect de soi et des autres pour dévelop­per en eux le sens d’é­coute , de partage et de sol­i­dar­ité.

 *_C. Com­ment réa­gir face à har­cèle­ment en milieu scolaire?_* 

1 . Si vous êtes vic­time, vous devez — -

- prévenir un adulte de votre étab­lisse­ment il s’ag­it d’un pro­fesseur, le chef de l’étab­lisse­ment, le directeur, le sur­veil­lant, la maîtresse en par­ler pour voir dans quelle mesure ils vont vous aider et accom­pa­g­n­er.

- en par­ler aus­si aux par­ents ou à une per­son­ne respon­s­able de votre famille

2 . Si vous êtes par­ents de la vic­time : il faut con­tac­ter la direc­tion de l’étab­lisse­ment pour les informer et avoir des pré­ci­sions et ori­en­ta­tions sur le sujet ain­si vous allez recevoir une invi­ta­tion pour expos­er en détail la sit­u­a­tion de har­cèle­ment vécue par votre enfant.

3 . Si vous êtes témoin : il faut en par­ler, prévenir un adulte de l’étab­lisse­ment sco­laire ain­si l’étab­lisse­ment pren­dra alors en charge la sit­u­a­tion.

Sepho­ra Mpa­ka