LES GROSSESSES PRÉCOCES : Un fléau qui freine l'avenir des jeunes filles en RDC

La grossesse pré­coce est un phénomène alar­mant qui touche de nom­breux pays du monde entier, notam­ment la République Démoc­ra­tique du Con­go.

Ces grossess­es, sou­vent non désirées, ont des con­séquences graves sur la vie, l’é­d­u­ca­tion, et la san­té des jeunes filles, prin­ci­pale­ment les mineurs et quelques majeures encore aux etudes.

La grossesse pré­coce con­stitue, depuis les années antérieures, un obsta­cle majeur dans la société dans laque­lle vivent les filles et surtout dans la vie sco­laire des jeunes filles con­go­lais­es

Mal­gré la note cir­cu­laire du Min­istre de l’É­d­u­ca­tion Nationale con­go­lais qui main­tien et accepte les filles enceintes dans les étab­lisse­ments sco­laires avec leur con­sen­te­ment.

Ces filles engrossees, pré­co­ce­ment sont l’ob­jet de moquerie, de rejet de com­mu­nautés, de l’au­teur de la grossesse voire de ses col­lègues. Surtout celles qui fréquentent dans les milieux défa­vorisés où l’ac­cès à l’é­d­u­ca­tion coûte cher. Ce com­porte­ment dévelop­pé dans ces dits milieux engen­drent des mariages for­cés, des vio­lences sex­uelles et d’autres traite­ments inhu­mains à l’é­gard des filles.

Selon la Déc­la­ra­tion Uni­verselle des droits de l’Homme, dans son arti­cle 16 qui stip­ule que :« Le mariage ne peut être con­clu qu’avec le libre et plein con­sen­te­ment des futurs époux». D’où, les autorités com­pé­tentes doivent tra­vailler sur cette ques­tion; les asso­ci­a­tions appro­priées à men­er des cam­pagnes de sen­si­bil­i­sa­tion et de vul­gar­i­sa­tion.

Mal­gré cela, des filles mineures con­tin­u­ent à tomber enceinte et par­fois for­cés au mariage ou sont vic­times de vio­ls surtout dans les zones à con­flits, cette ques­tion est fréquente.

Cette ques­tion reste et demeure d’ac­tu­al­ité pour tous le monde; jeunes filles et garçons, par­ents, familles, église, l’É­tat, société civile…

Job Ngui­di, L2 Genre

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