RDC. Les jeunes filles face au défi de l’examen d’État : entre espoir et pression sociale.

Kin­shasa, RDC

À l’approche des exa­m­ens d’État, des mil­liers de jeunes filles con­go­lais­es s’apprêtent à franchir une étape cru­ciale de leur par­cours sco­laire. Si cer­taines d’en­tre elles, passent cette péri­ode avec con­fi­ance, d’autres font face à de mul­ti­ples obsta­cles, tels que : manque de finance­ment, pas de sou­tien famil­ial, sur­charge des tâch­es domes­tiques, har­cèle­ment sco­laire, ou encore pres­sion liée à la réus­site, etc.

« Je veux réus­sir pour prou­ver que la fille con­go­laise peut aller loin » con­fie Grâce, élève en 6e sec­ondaire dans une école publique de Kisan­gani.

Comme elle, plusieurs can­di­dates affir­ment que l’éducation est leur unique moyen de sor­tir de la pau­vreté et de bris­er les bar­rières sociales.
Mais sur le ter­rain, les défis sont mul­ti­ples. Dans cer­taines écoles, les filles dénon­cent un encadrement insuff­isant ou des avances inap­pro­priées de cer­tains encadreurs. D’autres doivent révis­er tout en s’occupant de tâch­es ménagères.

“Mes frères jouent, moi je cui­sine et je lis en même temps témoigne Miche­line, une can­di­date à Goma”.


L’É­tat con­go­lais ain­si que les asso­ci­a­tions qui œuvrent dans l’éducation des filles doivent garan­tir un envi­ron­nement sain, équitable et moti­vant pour ces futures femmes lead­ers.
Mal­gré tout, l’espoir reste vif. Les jeunes filles enten­dent bien se bat­tre, sty­lo à la main, pour arracher leur diplôme… et leur avenir.

Bonne aap­pli­ca­tion !

Faï­da Neema, L2 Genre

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