Vendredi, 19 septembre, le Mouvement « Rien Sans Les Femmes, RSLF» a travers le projet Tufaulu Pamoja, phase 2, sest engagé dans les échanges communautaires dans trois communes de la circonscription de la Tshangu. Il s’agit de : Kimbanseke, Ndjili et Masina où il est mis en œuvre. Cette activité recouvre une campagne visant à promouvoir des normes culturelles positives dans la société. Soulignons que cette activité est accompagné par CAFOD et les fonds de la Suède.

Ces échanges intercommunautaire se sont tenues dans la salle SainteThérèse, à l’intérieur du lycée Sainte Germaine de la commune de Ndjili.

L’objectif principal de cette activité était de réfléchir collectivement aux normes culturelles positives présentes dans nos communautés et, voir comment les valoriser afin d’accompagner les femmes et les jeunes.

Répartis en deux groupes, le premier groupe a travaillé les 3 axes suivants: la Prise de pouvoir & décision politique; l’Environnement et le Mariage & Société tandis que le deuxième groupe a brossé ces 3 axes : L’éducation, l’économie &l’entreprenariat ainsi que la Santé.

A l’issue de travaux en atelier, les participants ont formulés les recommandations suivantes :

1) Prise de pouvoir & décision politique

– Initier les jeunes et les femmes à la prise de responsabilité dès le bas âge;

– ⁠ Favoriser le sens de l’organisation et la discipline personnelle;

– ⁠ Encourager le dialogue régulier au sein des familles

2) l’Environnement

• Organiser les campagnes de sensibilisation sur la gestion des déchets dans les quartiers;

• ⁠ Mettre en place la méthode des sanctions en cas de désobéissance

3) Mariage et Société • Briser les tabous au sein des familles pour permettre un dialogue ouvert avec les enfants;

• ⁠ Encourager une éducation familiale, basée sur le respect, la transparence et la communication;

• ⁠ Promouvoir la discipline chez les jeunes filles;

• Sensibiliser à l’importance des choses sur de bonnes fréquentations;

• ⁠ Renforcer le respect mutuel dans les relations

4. Éducation :

• renforcer l’encadrement éducatif , en particulier pour les filles;

• ⁠ Développer la formation professionnelle adaptée aux jeunes;

• ⁠ Soutenir les jeunes et les femmes dans la création des activités.

La rencontre de ce jour a permis de faire ressortir des valeurs culturelles et positives porteuses des changements pour les communautés vivant dans les 3 communes. En valorisant ces pratiques et en les adaptant aux réalités actuelles, Il devient possible de renforcer la cohésion sociale, de favoriser le respect des droits humains et de préparer les jeunes générations à un avenir meilleur.

Gemma Biatoma