À l’ère des réseaux sociaux, les violences ne se limitent plus aux espaces physiques. Le cyber harcèlement, forme insidieuse et souvent invisible d’agression en ligne, touche un nombre croissant de jeunes, de femmes et de personnalités publiques.

Insultes, moqueries, diffusion de rumeurs, usurpation d’identité ou encore publication de photos intimes sans consentement : les formes de harcèlement numérique sont multiples. Elles se propagent rapidement, souvent anonymement, laissant les victimes seules face à leur douleur.
En RDC comme ailleurs, les conséquences sont lourdes : troubles psychologiques, isolement, décrochage scolaire, voire suicide.
Pourtant, la majorité des cas ne sont ni signalés ni pris en charge, faute de mécanismes adaptés et de sensibilisation.
Mon compte Facebook était piraté et les assaillants me demande de l’argent a contre parti pour récupérer mon compte», témoigne un père de famille Erick Nzuzi.
Comme lui, beaucoup subissent sans pouvoir se défendre. Ce phénomène interpelle la société sur son silence et son inaction. L’éducation au numérique, la mobilisation des autorités et la responsabilisation des plateformes sont plus urgentes que jamais pour protéger les droits et la dignité des utilisateurs.
[ Williams Glody MFULU ]

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