GRANDE ÉDITION DU JOURNAL PARLE DU MARDI 11 OCTOBRE 2022 AU KASAÏ CENTRAL

 À la une :

🖊️La nou­velle société civile con­go­laise s’in­scrit con­tre le retard con­staté dans l’exé­cu­tion des travaux de con­struc­tion et mod­erni­sa­tion de la route Kanan­ga-Kalam­ba-Mbu­ji.

🖊️ L’adresse du Gou­verneur de province John KABEYA SHIKAYI sur ses pre­miers jours à la tête l’exé­cu­tif provin­cial sus­cite des réac­tions dans la poli­tique et sociale de la province.

🖊️ Les détenus de la prison du Kasaï cen­tral vivent dans les con­di­tions pré­caires.

🖊️ Une con­férence a été organ­isée en marge de la célébra­tion de la journée inter­na­tionale de la jeune fille par l’AS­BL AMOUR PLUS, à Kanan­ga au Kasaï cen­tral.

🛑 POLITIQUE🔴

#La_société_civile_du_Kasaï_central monte au créneau pour dénon­cer le retard dans l’exé­cu­tion des travaux de la con­struc­tion de la route Kanan­ga-Kalam­ba Mbu­ji.

La nou­velle société civile con­go­laise, sec­tion du Kasaï cen­tral, s’indigne et dénonce le retard con­staté dans l’exé­cu­tion des travaux de con­struc­tion et mod­erni­sa­tion de la route Kanan­ga-Kalam­ba Mbu­ji lancé il y a un mois par le Prési­dent de la République Félix TSHISEKEDI. Albert NGALAMULUME, son coor­don­na­teur demande aux autorités de s’im­pli­quer dans ce dossier en vue de redonner le sourire aux cen­tre Kasaïens qui atten­dent et espèrent beau­coup de cette route pour boost­er le développe­ment du Kasaï central.De son côté, Arsène MBUMBA, Prési­dent du con­seil d’ad­min­is­tra­tion du col­lec­tif DIYI DIA KASAÏ, déplore aus­si ce retard. Pour lui, le peu­ple cen­tre Kasaïen doit oubli­er ce pro­jet de Kanan­ga-Kalam­ba Mbu­ji dans cette pre­mière lég­is­la­ture de TSHISEKEDI à la tête pays et atten­dre après 2023. Il ajoute que, la société choisie pour l’exé­cu­tion de ces travaux n’a pas à ce jour au Kasaï cen­tral ni bureau, ni engins. En out­re, il pré­cise l’en­gin util­isé pour lancer les travaux par le chef de l’É­tat était de la société Égyp­ti­enne ARABE CONTRACTOR.

Quand à lui, le min­istre des infra­struc­tures, travaux publics et réamé­nage­ment a ras­suré l’opin­ion publique du suivi de l’exé­cu­tion de ces travaux.KABISEKELE Pas­cal ✍️.

🔴 L’adresse du Gou­verneur de province John KABEYA SHIKAYI, sus­cite des réac­tions dans la poli­tique et sociale de la ville de kanan­ga.

Plusieurs acteurs soci­aux et poli­tiques ont pris la parole, ce lun­di 10 Octo­bre, au sujet de l’adresse du gou­verneur John Kabeya, faisant le bilan de 100 jours à la tête de la province du Kasaï Cen­tral. Tel est le cas de Nathalie Kam­bala, direc­trice de l’ONG Femmes main dans la main pour le développe­ment inté­gral (FMMDI ) qui, pour sa part se réjouit du dis­cours du Gou­verneur et souligne son engage­ment dans la lutte con­tre les vio­lences sex­uelles. Pier­rot Mutela, adver­saire de John Kabeya aux élec­tions passees au poste du Gou­verneur de la province, a quant à lui remi en cause ce dis­cours. Il affirme que ce dis­cours n’est pas à sa place vu que l’actuel gou­verne­ment ne réalise pas grand chose pour la province. Il a évo­qué le cas du maïs qui se vendait à 1500Fc par mesurette, qui se vend actuelle­ment à 10.000Fc.YAMBA Emmany ✍️

🛑#Édu­ca­tion.

🔴#La_mise_en_application_de_l_arrêté_portant_fixation_des_frais_à_payer_dans_les_établissements€scolaires. L’ar­rêté du Gou­verneur de province du Kasaï cen­tral, John KABEYA SHIKAYI, por­tant fix­a­tion des faits sco­laires à pay­er dans les étab­lisse­ments publics et privés pour l’an­née sco­laire 2022–2023, est d’ap­pli­ca­tion dans les insti­tu­tions sco­laires de la ville de Kanan­ga. Tel est le cas du col­lège Saint Louis, une école con­ven­tion­née catholique, située dans la local­ité Ban­dayi au quarti­er Plateau, dans la com­mune de Kanan­ga.

Fer­nand MAKOLO, Directeur des études dudit col­lège, fait savoir que, mal­gré le retard avec lequel cet arrêté est sor­ti, il reste déter­min­er quant à sa mise en appli­ca­tion. Par ailleurs, il invite les par­ents à vers­er les frais tel que repris dans l’ar­rêté pour que leurs enfants ne soient pas inquiété pen­dant la péri­ode des exa­m­ens. En out­re, il ras­sure que bon nom­bre d’élèves se sont déjà acquit­tés de cette oblig­a­tion sco­laire qui est le payement des frais. KABISEKELE Pas­cal ✍️.

🔴La ren­trée sco­laire 2022–2023 est effec­tive à l’é­cole pri­maire Kam­bote du quarti­er por­tant le même nom dans la com­mune de Lukon­ga. Révéla­tion faite ce mar­di 11 octo­bre 2022, par Alphon­sine NYUNGE, Direc­trice de cet étab­lisse­ment sco­laire. Pour elle, la par­tic­i­pa­tion des élèves pour cette année sco­laire est dif­férente de l’an­née passée, car jus­ti­fie-t-elle la gra­tu­ité de l’en­seigne­ment a per­mis à tous les enfants d’aller à l’é­cole, pour­tant les infra­struc­tures ne dis­posent pas d’une très grande capac­ité d’ac­cueil pour les élèves. Alphon­sine NYUNGE demande cepen­dant, au gou­verne­ment provin­cial de réha­biliter l’étab­lisse­ment qu’elle dirige en vu de per­me­t­tre l’ac­cès des enfants à une édu­ca­tion de qualité.Emmany YAMBA ✍

🛑#SOCIETE.

🔴Chaque le 11 octo­bre de l’an­née, le monde célèbre la journée inter­na­tionale de la jeune fille. Au Kasaï cen­tral cette journée n’a pas passé inaperçu. L’as­so­ci­a­tion Sans But Lucratif AMOUR PLUS a organ­isé une con­férence mar­di 11 octo­bre à kanan­ga dans la salle de réu­nion de la divi­sion provin­ciale de la jeunesse en marge de la célébra­tion de la journée inter­na­tionale de la jeune fille. À en croire Mer­veil SANGI LOLA sa coor­don­na­trice, cette activ­ité per­me­t­tra d’outiller les jeunes filles sur la préven­tion des vio­lences sex­uelles et celles basées sur le genre. Les par­tic­i­pants à cette activ­ité ont remer­cié les organ­isa­teurs et ont promis la mise en appli­ca­tion des toutes matières reçues à ce jour.Cette journée instau­rée par les nations unies en décem­bre 2011, a pour objec­tif de recon­naître les droits des filles et obsta­cles par­ti­c­uliers aux­quels elles font face dans le monde. Il est à not­er que le thème retenu pour cette année au niveau inter­na­tion­al est«Génération numérique, notre généra­tion». KAPINGA Ernes­tine✍️.

🔴#Des_professionnels_de_médias_et_responsables_des_chaînes_de_radio for­més sur les vio­lences sex­uelles et celles basées sur le genre dans la province du Kasaï cen­tral. L’ONG Cris du Peu­ple Opprimé a organ­isé du 08 au 09 octo­bre dernier, un ate­lier de for­ma­tion à l’at­ten­tion des hommes de médias de la ville de kanan­ga, sur l’ex­ploita­tion, les abus sex­uels, l’ac­com­pa­g­ne­ment des vic­times et har­cèle­ment sex­uel. Au total 48 jour­nal­istes ont pris part à cet ate­lier de for­ma­tion qui vise à les out­iller sur les vio­lences sex­uelles et celles basées sur le genre avec les straté­gies et moyens dans le but d’éradi­quer les vio­lences sur toutes leur forme et aus­si à les inviter à ani­mer les émis­sions en util­isant les thé­ma­tiques afin de sen­si­bilis­er les com­mu­nautés sur la néces­sité de com­bat­tre les vio­lences sex­uelles et celles basées sur le genre dans la région du Kasaï. Notons que, c’est la salle de réu­nion de L’UNICEF qui a servi de cadre à cette activ­ité. KABISEKELE Pas­cal✍️

🔴#Une_fille_mineure_victime_d_un_viol_à_deux_reprises_à_Kananga. Une fille âgée de 13 ans a été vio­lée par un infir­mi­er le same­di dernier, à Kanan­ga. Selon l’ONG Femme Main dans la Main pour le Développe­ment Inté­gral par l’en­trem­ise de sa Direc­trice pays qui livre cette infor­ma­tion, cette fille déjà vio­lée s’é­tait ren­due dans une struc­ture san­i­taire pour les con­sul­ta­tions et la prise en charge médi­cale est de nou­veau abusée par l’in­fir­mièr trai­tant. Ce dernier a été appréhendé et se retrou­ve der­rière le bar­reau.

Ain­si, cette struc­ture qui milite pour la pro­mo­tion de droits de la femme et de la jeune fille réitère son ferme engage­ment de com­bat­tre les vio­lences sex­uelles et celles basées sur le genre sous toutes leurs formes dans la province du Kasaï cen­tral. BAKUMBANE Emer­ence

🔴#La_population_de_kamboté dans la com­mune de Kanan­ga qui s’adonne prin­ci­pale­ment à l’a­gri­cul­ture a un accès meilleur au soins de san­té à l’ex­cep­tion de la con­di­tion dif­fi­cile liées au finance qu’elle tra­verse. Affir­ma­tion de l’in­fir­mi­er tit­u­laire du cen­tre de san­té kam­boté lors d’un entre­tien nous accordé le mar­di 08.octobre 2022, Vic­tor Bat­u­am­ba qui dit recevoir beau­coup des patients pour les soins de san­té, s’in­quiète de même de l’in­ca­pac­ité des patients à assur­er le paiement de leurs soins.Notons que, ce cen­tre de san­té Urbain au rur­al unique pour cette con­tré, est appuyé par plusieurs parte­naires dont : USAID, UNFPA ceci dans le soucis d’ap­porter le traite­ment de qual­ité aux per­son­nes rési­dents cette par­tie de la province du Kasaï cen­tral, d’où ça demande aux parte­naires de ren­forcer leur apport financier à cette zone de san­té. Hubert KALONJI✍️

🔴#Le_directeur_de_la_prison_Centrale_de_kananga lance un appel aux autorités provin­cial de songer aux con­di­tions de vie au quelle font face, le dis­ant lun­di 10 octo­bre 2022, Tshia­mala Lon­ji révèle que ces pris­on­niers vivent sans nour­ri­t­ure et sans eaux. Et ajoute que ces con­di­tions causent des mal­adies et des pertes des vies humaines dans cette mai­son car­céral. Ain­si, il invite le gou­verne­ment provin­cial à la prise en charge des pris­on­niers mais aus­si à accélér­er le traite­ment des dossiers des enfants mineurs en vue de leurs acquit­te­ment et libération.Il sig­nale que la prison de kanan­ga compte à ce jour les mineurs estimés à 20% sur le 100% de détenus de la prison Tshia­mala. Hubert KALONJI

🔴 L’ac­cès à l’eau potable demeure un casse-tête pour les habi­tants de Kam­bote. La pénurie de l’eau potable à Kanan­ga, la sit­u­a­tion inquiète plus d’une pop­u­la­tion. Con­stat fait, ce mar­di 11 octo­bre à Kam­bote dans la com­mune de Lukon­ga au Kasaï cen­tral. Les habi­tants de ce coins tra­verse un cal­vaire quant à son appro­vi­sion­nement en eau. Ils vivent de l’eau de puits qui n’est pas traitée et qui cause beau­coup de mal­adies notam­ment la malar­ia, la fièvre typhoïde et des amibes… Ce qui impactent sur la san­té des habi­tants de cette con­trée de la ville de Kanan­ga, c’est ain­si qu’ils inter­pel­lent le gou­verne­ment provin­cial à trou­ver des solu­tions adéquates et pal­lia­tives pour met­tre fin à cette pénurie d’eau potable dans ce coin. Emer­ence BAKUMBANE .✍️🛑

ENVIRONNEMENT.

🔴 Le marché SALONGO fig­ure par­mi les marchés pro­pres de la ville de Kanan­ga, c’est ce qu’a fait savoir l’ad­min­is­tra­trice dudit marché, hier mar­di 11 octo­bre, lors d’une inter­view exclu­sive nous accordée. Lyna NGONDO BAKAJIKA, Admin­is­tra­trice du marché SALONGO, indique que, les immondices sont rassem­blées chaque same­di et puis jetées dans un puits grâce aux brou­ettes et bêch­es qui leur avaient été remis­es par la mairie de la ville de kanan­ga pour lut­ter con­tre l’in­salubrité dans sa juri­dic­tion. Toute­fois, elle invite les marchands et marchan­des à cul­tiv­er l’e­sprit de salubrité pour éviter les mal­adies qui provi­en­nent des immondices. KAPINGA Ernes­tine.✍️.

Presse UKA/ L1 Com­mu­ni­ca­tion

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