Kasaï : L'utilisation de biselesela et ludibu dans la culture luba.

Les bise­le­sela ou les Raphias tis­sés à porter comme un pagne au dessus d’autres habits sont util­isés sou­vent avec le ludibu ou cym­bale pour exprimer la joie ou un car­ac­tère solen­nel.

On les utilise dans les grandes solen­nités comme :

L’in­tro­n­i­sa­tion d’un Roi où d’un chef;

Les Rites d’ac­cueil et de la répa­ra­tion des enfants ayant un pou­voir extra­or­di­naire (Bana ba Mapasa ou Ba Mianyu), comme les jumeaux, l’en­fant qui suit le jumeaux ( Mputu, la fille née après 3 ou 4 ou plusieurs garçons ou le garçon né après 3ou 4 ou plusieurs filles (Ngalu­la ou NGALAMULUME),

L’en­fant né sans que sa mère aie réglé après la nais­sance de celui ou celle qui le précède ( NTUMBA wa kulu…) ;

* L’ac­cueil d’un vis­i­teur de mar­que comme: un Prési­dent , un Gou­verneur ;. *Le cortège Roy­al ;. *Lorsqu’on appelle les divinités ( Bak­ishi, Ba Mvi­di);.

*Les grandes man­i­fes­ta­tions comme : La pre­mière com­mu­nion, l’or­di­na­tion Sac­er­do­tale, la prise de pou­voir…

Pen­dant ces moments si pré­cieux de rites, les per­son­nes qui por­tent les Bise­le­sela, pour exprimer leurs joies, dansent avec leur Ndibu à mains .

Ils ont des pas spé­ci­aux pour exiber leurs dans­es en bougeant leur NDIBU. Ils se met­tent des tâch­es de craie sur les joues, le Front et d’autres même sur les bras.

Ils ont dit ” Mue­na bisela katu watam­ba kapia”, c’est-à-dire que Celui qui a porté les bisela ne soute pas le feu parceque les bisela bougent avec le mou­ve­ment et l’air. Ce proverbe sig­ni­fie que celui qui a une respon­s­abil­ité ne peut pas pos­er n’im­porte quel acte ( Qui peut le faire des­cred­iter).

Ernes­tine KAPINGA LUKOJI.

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