Monsieur MOWANGI Denis, médecin à l’hôpital général de référence, Centre Mère et Enfant de Barumbu, a accepté de répondre à nos questions concernant le virus mpox, ce vendredi 30 août. 

Monsieur Denis, votre expérience dans le domaine est impressionnante et je serais ravie si vous pouviez partager l’évolution historique du virus.

La maladie a commencé, il y a longtemps et a même été éradiquée. Les gens qui sont nés dans les années 80 ont bénéficié du vaccin contre la maladie et nous sommes même surpris de voir la maladie réapparaître.

Quels sont les symptômes courants de la maladie ?*

L’apparition des éruptions cutanées sous forme de bulles ou de macules où l’on trouve des liquides.

Comment se différencie-t-elle d’autres maladies virales similaires, comme la variole ?

Lorsque quelqu’un a la variole, il a la toux, la fièvre et une éruption cutanée qui n’est pas comparable à celle de mpox. Les éruptions cutanées de mpox ne choisissent pas un endroit précis ; ça sort partout, jusqu’aux pommes de maïs.

Comment diagnostique-t-on une infection par le mpox ?

Un clinicien, avant de prélever l’échantillon pour l’envoyer au laboratoire, doit voir le signe physique qui apparaît sur la peau du malade. L’éruption cutanée peut orienter vers le diagnostic ; après, on va prélever le sang pour l’envoyer à l’INRB, qui nous confirmera si c’est une maladie virale.

Existe-t-il des vaccins efficaces contre le mpox ?

Il y a effectivement un vaccin très efficace contre le mpox. Ceux qui avaient attrapé la maladie avant les années 80 ont été vaccinés. Maintenant, on nous apprend qu’on a élaboré un vaccin que l’on pourra commencer à administrer aux gens sous peu.

Quelles mesures préventives peuvent être prises pour éviter la transmission du virus ?

Nous allons respecter les gestes barrières.

Quelles sont les mesures prises par l’OMS pour contrôler la propagation du virus ?

L’OMS a déboursé de l’argent pour que l’on puisse fabriquer et vacciner tout le monde.

Merci beaucoup Docteur pour avoir accepté de répondre au micro de JA@presse.

Rachel MUNZANZA, stagiaire